Réduire l’impact environnemental des chantiers de voirie : les solutions à mettre en œuvre

Indispensables à l’aménagement du territoire, les chantiers de voirie ont une empreinte environnementale significative. Toutefois, des solutions techniques et organisationnelles permettent aujourd’hui de réduire efficacement cet impact, tout en maintenant la performance des interventions.

Traitement des eaux hydrocarburées

1. Réduire les émissions de CO2 et la pollution de l’air

Le fonctionnement des engins de chantier reste une source importante d’émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques.

Mesures à privilégier :

  • Intégration de motorisations alternatives (électrique, hybride, GNV),
  • Modernisation régulière du parc matériel pour respecter les dernières normes,
  • Optimisation des trajets et des cycles de travail pour réduire les consommations.

Le Groupe PLB, et sa filiale PLB Environnement, s’engage à intégrer ces démarches au quotidien à travers le choix raisonné d’équipements et la formation des chauffeurs.

2. Optimiser la consommation de ressources naturelles

Les chantiers consomment encore massivement des matériaux d’extraction (graviers, sable, bitume) et de l’eau.

Bonnes pratiques :

  • Recours à des matériaux recyclés ou issus de déblais revalorisés,
  • Réemploi sur site dès que les contraintes techniques le permettent,
  • Gestion raisonnée de l’eau, notamment lors des phases de lavage ou d’humidification.

Ces approches s’inscrivent dans les principes de l’économie circulaire appliquée aux travaux publics, de plus en plus adoptés sur le terrain.

3. Améliorer la gestion des déchets et des eaux usées de chantier

Déchets solides : trier, valoriser, tracer

Un tri rigoureux permet d’éviter les pollutions et de mieux valoriser les déchets :

  • Séparation des déchets inertes, valorisables ou dangereux,
  • Suivi des filières agréées pour traitement,
  • Intégration du recyclage dans la planification chantier.

Les professionnels qui interviennent régulièrement sur voirie sont souvent déjà équipés pour organiser des circuits de gestion intégrés, de la collecte au transport.

Eaux usées : traitement indispensable

Les eaux issues des chantiers (lavage de chaussée, arrosage, nettoyage d’engins…) peuvent contenir :

  • des polluants dissous (hydrocarbures, poussières, liants),
  • des fibres d’amiante, en cas d’intervention sur d’anciennes couches de chaussée.

Recommandations essentielles :

  • Installation de dispositifs de prétraitement sur site (décantation, filtration),
  • Vérification de la présence éventuelle d’amiante dans les matériaux,
  • Encadrement du rejet par des protocoles rigoureux ou appel à des spécialistes certifiés SS4.

Habitués à intervenir en milieux contraints, les équipes du Groupe PLB, ont su développer une maîtrise technique dans la gestion de ces eaux complexes, combinant équipements adaptés et connaissance des exigences réglementaires.

4. Limiter les nuisances sonores

Le bruit constitue un enjeu de santé publique et de qualité de vie, en particulier en zone urbaine dense.

Actions possibles :

  • Choix d’engins à faible émission sonore,
  • Organisation des travaux selon des plages horaires adaptées,
  • Mise en place de protections acoustiques temporaires, selon la configuration du site.

Ces ajustements sont d’autant plus efficaces lorsqu’ils sont intégrés en amont par des équipes habituées à intervenir en co-activité ou à proximité d’habitations.

5. Préserver la biodiversité et les milieux naturels

Certains chantiers de voirie peuvent avoir des impacts sur les milieux naturels, notamment en périphérie urbaine ou zone rurale.

Mesures préventives :

  • Réalisation d’une étude d’impact ou d’une évaluation environnementale,
  • Planification des travaux en dehors des périodes sensibles (reproduction, floraison),
  • Mise en œuvre de dispositifs de protection temporaire ou de mesures compensatoires (plantations, restauration de fossés ou de haies…).

Ces pratiques sont déjà intégrées par les opérateurs attentifs à leur empreinte écologique globale et capables d’ajuster leurs interventions selon la sensibilité du site.

Conclusion : vers des chantiers de voirie plus durables

Les chantiers de voirie sont par nature impactants, mais ils peuvent être menés dans le respect de l’environnement grâce à une combinaison de bonnes pratiques techniques, d’équipements adaptés et d’une gestion raisonnée des ressources.

Réduire les émissions, limiter les nuisances sonores, recycler les matériaux, mieux traiter les déchets et préserver les milieux naturels sont autant de leviers concrets à la portée des acteurs publics et privés. Une approche anticipée, appuyée sur l'expérience terrain et la connaissance des contraintes locales, permet de concilier performance opérationnelle et responsabilité environnementale.